Les supports de l'écrit
Une multitude de supports :
Parmi tous les supports de l'écrit, citons la pierre, les feuilles de palmier séchées imbibées d'huile, l'écorce secondaire des arbres, le papyrus, la soie, le lin, les feuilles de plomb, d'or ou d'argent, l'argile, la cire, le parchemin, le papier etc...
La papyrus :

C'est une plante aquatique que l'on trouve surtout dans le bassin du Nil, en Egypte. Les tiges hautes de cinq à six mètres, de section triangulaire, sont coupées et immergées dans l'eau, pour séparer l'écorce en bandes qui sont étalées parallèlement en une première couche. La deuxième couche est superposée perpendiculairement à la première, le tout est pressé, mis à sécher quelques jours, et enfin lissé avant de recevoir l'écriture, tracée le plus souvent avec un calame.
Les tablettes de cire :

Elles sont composées de rectangles de bois ou d'ivoire évidés, ne gardant qu'une marge étroite tout autour. L'intérieur est rempli d'un mélange de cire et de poix. Elles sont en général assemblées à l'aide d'une cordelette ou d'une broche, par deux (diptyque), par trois (triptyque), ou par quatre ou cinq (polyptyque). On écrivait sur la cire avec un outil point appelé stylet.
Le parchemin :

L' origine du mot parchemin vient de la ville de Pargame, en Asie Mineure. Le plus ancien document que nous connaissons date du 1er siècle ap. J. C.
Communément fabriqué à partir de peaux de mouton ou de chêvre, il pouvait aussi être fait de peau de veau, d'agneau ou de chevreau, plus souple et de bien meilleure qualité.
Le processus de fabrication passe par le trempage des peaux dans un bain de chaux, puis le grattage à l'aide d'un couteau demi-circulaire afin de retirer poils et graisse.
De nouveau lavées, elles sont tendues sur un cadre pour sécher, puis frottées à la pierre ponce.
Le papier :

C'est aux Chinois, vers le 1er siècle av. J. C. que nous devons l'invention du papier. Il faut attendre le 8e siècle pour qu'ils en dévoilent le secret aux Arabes qui le répandent un peu partout.